
Mines d'Arlit
Depuis plus de 50 ans, les sociétés minières du Niger, SOMAÏR et COMINAK, valorisent le potentiel uranifère du pays en exploitant respectivement des gisements situés au nord-ouest du pays dans la région désertique de l’Aïr. Depuis les années 1970, l’activité industrielle générée par l’exploitation de ces gisements constitue un atout majeur du développement économique, social et sociétal de la région. Suite à l’épuisement de ses ressources, la mine souterraine de COMINAK va arrêter sa production le 31 mars 2021. Cependant, les travaux de réaménagement et de surveillance environnementale du site se poursuivront pendant au moins 20 ans. Un troisième site, Imouraren, sera mis en exploitation lorsque les conditions du marché le permettront.
Créer les conditions et mener des actions pour la continuité des opérations d’extraction d’uranium dans le Nord du Niger est la pierre angulaire des relations mutuelles d’Orano et du Niger.
• Un gisement sédimentaire horizontal à ciel ouvert, d’une profondeur de 50 à 70 mètres.
• Une capacité de production de 2 000 à 2 500 tonnes d’uranium par an.
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Depuis le début de l’exploitation en 1971, une production de plus de 70 000 tonnes.
• 740 salariés et 1 000 sous-traitants
La Cominak (Compagnie Minière d’Akouta) est détenue à 59 % par Orano, à 31 % par la SOPAMIN (Niger) et à 10 % par Enusa (Enusa Industrias Avanzadas SA, Espagne).
Orano Mining détient 59% du capital de COMINAK depuis fin février
2021, après la reprise de la part détenue par l’un des actionnaires historique, la société japonaise OURD (25%).
La COMINAK a produit plus de 75 000 t d’uranium pendant les 47 ans d’exploitation des gisements d’Akouta, Akola et Ebba. Suite à l’épuisement des ressources, le Conseil d’Administration de COMINAK a voté en octobre 2019, l’arrêt de production le 31 mars 2021.
En concertation avec les administrations nigériennes et ses actionnaires, COMINAK conduit un projet de réaménagement de son site industriel de manière responsable et communique de façon continue et transparente avec les parties prenantes.
Les travaux de réaménagement du site se poursuivront pendant 10 ans. La surveillance environnementale se poursuivra à la fin des travaux de réaménagement pendant une période d’au moins 5 ans, à l’issue de laquelle un bilan sera effectué. Ces travaux permettront de restituer un site sûr dans le respect des normes nationales, des recommandations internationales et des standards d’Orano en matière de sûreté et de radioprotection.