Sûreté nucléaire :
ce qu’il faut retenir

La sûreté nucléaire regroupe l’ensemble des mesures techniques et organisationnelles relatives à la conception, à la construction, au fonctionnement, à l’arrêt et au démantèlement des installations nucléaires de base, ainsi qu’au transport des substances radioactives. Ces mesures visent à prévenir les accidents ou à en limiter les effets.
Présente à chaque étape du cycle du combustible nucléaire, la sûreté repose sur des exigences élevées, encadrées par des réglementations strictes, en France comme à l’international. Chez Orano, la sûreté est ancrée dans notre culture d’entreprise et guide nos actions au quotidien !

Sûreté nucléaire et sécurité nucléaire, quelles différences ?


La sûreté nucléaire concerne la prévention des accidents et la maîtrise des risques techniques liés à l’exploitation des installations nucléaires.

La sécurité nucléaire, quant à elle, vise à protéger contre les actes de malveillance (intrusion, sabotage, cyberattaques), mais aussi à garantir la sécurité des salariés dans toutes les situations, y compris celles liées à l’environnement de travail.

Pourquoi la France est-elle un modèle en matière de sûreté nucléaire ?


En France, la sûreté nucléaire repose sur une réglementation considérée comme l’une des plus strictes au monde. L’exploitant est responsable de la maîtrise des risques et inconvénients que son installation peut présenter pour les intérêts protégés. L’ASNR surveille cette maîtrise sur toutes les installations nucléaires, qu’elles soient en exploitation, en construction ou en démantèlement.

Le saviez-vous ?
En 2025, la France a réuni l’expertise technique de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et le pouvoir de contrôle de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) au sein d’une seule autorité indépendante : l’ASNR (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection).


Ce modèle de gouvernance incarne une volonté de fluidification : simplifier l’organisation tout en renforçant l’efficacité du contrôle de la sûreté et de la radioprotection à travers toute la filière nucléaire.

La sûreté nucléaire à l’échelle mondiale : une responsabilité partagée !


La sûreté nucléaire est un enjeu mondial majeur, qui nécessite une coopération internationale pour garantir la sécurité de tous.

Une gouvernance mondiale pour prévenir les risques nucléaires

Depuis les débuts de l’énergie nucléaire, des conventions internationales ont été établies pour poser les bases d’une approche commune en matière de prévention des risques et de protection des populations. 
Les agences internationales, comme l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), en activité depuis 1957, jouent un rôle clé dans la promotion d’une culture mondiale de sûreté
Dans la même logique, WANO (World Association of Nuclear Operators) facilite l’échange de bonnes pratiques entre exploitants nucléaires, avec pour objectif une amélioration continue de la fiabilité et de la prévention des risques.

En Europe : une régulation unifiée portée par Euratom

Au sein de l’Union européenne, la sûreté nucléaire repose sur une réglementation harmonisée, pilotée par Euratom (l'Agence Européenne pour l'Énergie Atomique). 
Son rôle est de garantir des normes de sûreté élevées et cohérentes entre les États membres, en favorisant la coopération et le partage de bonnes pratiques.
Chaque pays reste responsable de ses installations, mais s’engage à respecter des règles communes.

Bon à savoir !


Le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable), consiste à maintenir l’exposition aux rayonnements ionisants à un niveau aussi bas que possible, en tenant compte des facteurs techniques, économiques et sociaux. Il est appliqué par les grandes instances de régulation comme l’AIEA, l’ASNR et Euratom.

Un contrôle strict des sites nucléaires d’Orano


La sûreté nucléaire est une priorité chez Orano. Chaque année, le groupe mène des vérifications internes en continu, complétées par plus de 200 inspections de l’ASNR et du HFDS (Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité), dont une cinquantaine inopinée.

Comment Orano garantit-il la sûreté nucléaire de ses sites au quotidien ?

Orano place la sûreté au cœur de ses engagements et met en œuvre des mesures rigoureuses pour garantir la sécurité de ses installations et de ses collaborateurs.
Le groupe développe une véritable culture de sûreté, fondée sur la vigilance et la prévention des risques, à tous les niveaux de l’entreprise.
En matière de radioprotection, l’impact radiologique des activités d’Orano est 12 000 fois inférieur à la limite réglementaire.
La politique HSE 2024 - 2026 du groupe fixe des objectifs ambitieux pour renforcer la sûreté nucléaire et la sécurité industrielle.
Enfin, Orano s’inscrit dans une démarche de transparence, en publiant régulièrement des rapports et avis d’expertise sur la sûreté de ses installations.
  • Le nucléaire permet d’éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2  chaque année dans le monde, soit l’équivalent de la production de 400 millions de voitures.
  • La production d’électricité est la 1ère source d’émission de CO2 dans le monde en raison de l’utilisation d’énergies fossiles (charbon et gaz)
  • Le charbon était l’énergie du 19ème siècle. Le pétrole celle du 20ème siècle. L’électricité bas carbone sera celle du 21ème siècle.
  • Les fumées qui s’échappent des tours des centrales nucléaires ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes. Elles sont inoffensives pour l’homme et pour l’environnement.
  • Pour rester à + 1,5°C au maximum, le GIEC appelle d’ici 2050 à cesser tout usage du charbon et à réduire de respectivement 60 % et 70 % ceux du pétrole et du gaz (par rapport aux niveaux de 2019). 
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