Réchauffement climatique : 7 bonnes raisons de s'appuyer sur le nucléaire

La capacité du nucléaire à assurer notre indépendance énergétique et à garantir la production d’électricité bas carbone est précieuse pour faire face à l’urgence climatique.

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#1 Une énergie bas carbone

Le nucléaire est l’une des énergies les moins émettrices de gaz à effet de serre (GES) au monde. Son très faible taux de CO2 - quatre fois moins que le solaire par exemple - en fait une énergie indispensable à la transition bas carbone.

 

 

Sans nucléaire on émettrait beaucoup plus de CO2

Le nucléaire permet d’éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO chaque année dans le monde, soit l’équivalent de la production de 400 millions de voitures.

 
 

Le saviez-vous ?

  • La part importante du nucléaire permet à la France d’avoir l’un des mix électriques les plus décarbonés d’Europe
  • Grâce au nucléaire en majorité, mais aussi aux renouvelables dont l’hydroélectricité, la France dispose d’une électricité en continu et bas carbone à + de 90 % 
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#2 Une énergie constante et pilotable

En plus d’être une énergie respectueuse du climat, le nucléaire fournit une électricité en continu grâce à son système de production robuste, capable de s’adapter aux variations de la demande électrique. Par la stabilité de son réseau et son caractère pilotable, le nucléaire contribue largement à sécuriser l’acheminement électrique dans les hôpitaux, dans les entreprises et dans chaque foyer.

Autre atout de taille, le nucléaire permet à la France d’être indépendante de son énergie à 56%.

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#3 Une énergie compétitive

Le nucléaire est l’une des sources d’électricité les moins coûteuses à produire, permettant à la France d’avoir un prix d’électricité parmi les plus bas d’Europe.

  • +70% : c’est ce qu’un ménage allemand paye en plus d’un ménage français sur sa facture d’électricité.
  • Un prix de l’électricité pour les industriels français 25% moins cher que la moyenne européenne.

Chiffres-clés :

  • 0,30€/kWh prix TTC de l’électricité en Allemagne 
  • 0,17€/kWh prix TTC de l’électricité en France 
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#4 Une énergie indispensable au mix électrique

Dans tous les scénarios de transition énergétique étudiés par le GIEC* et l’AIE* pour produire de l’électricité bas carbone, un développement important des énergies renouvelables ne peut s’envisager qu’avec le nucléaire afin d’éviter le recours aux énergies fossiles. Les énergies renouvelables (solaire, éolien) sont par nature intermittentes et ne peuvent répondre seules aux besoins énergétiques existants et futurs de 8 milliards de terriens.

En conséquence, nucléaire et renouvelables doivent se combiner ensemble pour pérenniser la transition énergétique bas carbone et répondre aux engagements de la France pour lutter contre le réchauffement climatique.

*Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) - Agence Internationale de l’Energie (AIE)

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#5 Une énergie vitale au monde de demain

L’équation à résoudre est un fait : en 2050, du fait de la croissance démographique mondiale, du déploiement de la mobilité électrique et du développement économique des pays émergents, nous aurons besoin de 2 fois plus d’électricité. Dans le même temps, nous devrons atteindre la neutralité carbone. 


La production d’électricité étant aujourd’hui la 1ère source d’émission de CO2 dans le monde en raison de l’utilisation d’énergies fossiles (charbon et gaz), il est impératif d’engager la décarbonation de la production d’électricité pour diminuer drastiquement les émissions de GES. Les spécialistes du climat recommandent d’augmenter la part des énergies bas carbone pour la production d’électricité de 30% à plus de 80 % d’ici à 2050. En ce domaine, la France a montré la voie.

« Le charbon était l’énergie du 19ème siècle. Le pétrole celle du 20ème. L’électricité sans CO2 sera celle du 21ème siècle »

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#6 Une énergie économe en matières premières

Le nucléaire nécessite peu de ressources : 100g d’uranium produisent autant d’énergie qu’une tonne de pétrole. Par ailleurs, Orano recycle les combustibles nucléaires usés pour produire de nouveaux combustibles, et participe ainsi à la préservation des ressources naturelles. En France, une ampoule sur 10 alimentée par le nucléaire fonctionne grâce à des matières recyclées. Avec le recyclage de l’uranium et des combustibles MOX usés, c’est 30% d’économies de matières premières qui pourraient être atteints.

  • 96% du combustible usé est recyclable (95% d’uranium et 1% de plutonium).
  • 100g d’uranium produisent autant d’énergie qu’une tonne de pétrole.

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#7 Une énergie respectueuse de la santé

A la différence des centrales de production d’électricité utilisant des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), les centrales nucléaire n'émettent dans l’atmosphère ni particules fines, ni dioxyde d’azote, ni dioxyde de soufre. La pollution atmosphérique, en plus de l’urgence climatique, est aussi un enjeu majeur de santé publique.

 


Le saviez-vous ?

On représente souvent les centrales avec de gigantesques fumées qui s’échappent des réacteurs de centrales. Or ces fumées ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes des réacteurs. Elles sont totalement inoffensives pour l’homme (aucune radioactivité) et pour le climat.


  • Le charbon était l’énergie du 19ème siècle. Le pétrole celle du 20ème siècle. L’électricité bas carbone sera celle du 21ème siècle.
  • Les fumées qui s’échappent des tours des centrales nucléaires ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes. Elles sont inoffensives pour l’homme et pour l’environnement.
  • Pour rester à + 1,5°C au maximum, le GIEC appelle d’ici 2050 à cesser tout usage du charbon et à réduire de respectivement 60 % et 70 % ceux du pétrole et du gaz (par rapport aux niveaux de 2019). 
  • Le nucléaire permet d’éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2  chaque année dans le monde, soit l’équivalent de la production de 400 millions de voitures.
  • Le rapport RTE montre que les scénarios avec un mix nucléaire/renouvelables coûtent 20 Mds€ par an de moins que les scénarios 100 % renouvelables. 
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