
Orano Mining dénombre 9 ouvrages de 15 à 65 m de hauteur et de 110 à 1700 m de longueur mais un seul avec la présence d’une lame d’eau (site des Bois Noirs Limouzat). Les ouvrages sont construits soit en sables de cyclonage de résidus, soit en stériles miniers. L’ensemble des sites sont réaménagés.
Au Niger, les ouvrages, en stériles miniers sont de plus faible hauteur. Au Gabon, le site réaménagé présente une lame d’eau de couverture de résidus.
Seul l’ouvrage des Bois Noirs (H max : 42 m, L : 508 m) est considéré comme un barrage de classe A. A ce titre, il fait l’objet d’une surveillance interne et d’une surveillance réglementaire.
Les autres ouvrages font l’objet d’un suivi interne Orano et d’une visite par un expert extérieur tous les cinq ans.
Par ailleurs, un groupe de travail définit, dans le cadre du Plan National de Gestion des Matières et des Déchets Radioactifs, les critères à prendre en compte pour étudier leur stabilité à très long terme (3 000 ans et étude de sensibilité à 30 000 ans).
L’ensemble des ouvrages respectent les exigences règlementaires et font l’objet d’une surveillance interne du groupe et pour certains d'entre eux l'objet d'une visite par un expert externe.
Depuis 2014, la direction de l’Audit interne d’Orano a mené deux études et émis des recommandations sur la mise en œuvre de mesures organisationnelles pour la surveillance des ouvrages.
Un effort sensible a été mené ces dernières années sur les sites pour améliorer leur surveillance en termes de suivi opérationnel et d’organisation. L’état général des ouvrages est satisfaisant.
Orano Mining, en tant que membre de l’ICMM, travaille notamment avec l’ensemble des membres à la définition d’un standard international pour permettre à l'industrie des mines et des métaux de réduire au minimum le risque de défaillance catastrophique des stockages de résidus.