Parole d'experts - Nucléaire et ENR : association gagnante pour le climat
Nucléaire et énergies renouvelables… On les oppose souvent alors que toutes deux portent la transition énergétique bas carbone que tout le monde appelle de ses vœux pour lutter contre le réchauffement climatique. Comment dénouer ce qui relève du mythe ou de la réalité ? Cyril MOULIN, Directeur de la Stratégie & Fusions-Acquisitions d’Orano et Patrice GEOFFRON, Professeur en Sciences Économiques à l’Université Paris-Dauphine et Directeur du Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières Premières (CGEMP) explorent plusieurs scénarios.
Grâce au nucléaire, la part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) dans la production d’électricité française n’est plus que de 7 % contre 66% en 1970.
Au total, les renouvelables et les énergies peu carbonées - dont le nucléaire et l’hydroélectrique - comptent pour 37 % de la production électrique mondiale, le reste provenant des énergies fossiles.
Les fumées qui s’échappent des tours des centrales nucléaires ne sont pas des rejets de CO2 mais seulement de la vapeur d’eau issue des tours aéroréfrigérantes. Elles sont inoffensives pour l’homme et pour l’environnement.
Le nucléaire permet d’éviter les rejets de 2 milliards de tonnes de CO2 chaque année dans le monde, soit l’équivalent de la production de 400 millions de voitures.
Le rapport RTE montre que les scénarios avec un mix nucléaire/renouvelables coûtent 20 Mds€ par an de moins que les scénarios 100 % renouvelables.
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