Xénon, ce qu’il faut retenir

Quelle est son origine ?

Le xénon est extrait principalement par distillation fractionnée de l’air, procédé utilisé pour produire industriellement l’oxygène et l’azote. Représentant seulement 0,000009 % de l’air, il est donc nécessaire de traiter de grandes quantités d’air pour en isoler de petites quantités utilisables.

À quoi sert-il ?

Les applications du xénon sont très variées. Dans le domaine de l’éclairage, il entre dans la fabrication de lampes flash et de phares haute intensité. Le xénon est également un gaz de choix dans l’aérospatial, utilisé comme carburant pour les moteurs ioniques de satellites. En médecine, certains de ses isotopes, comme le xénon 124 et le xénon 129, sont utilisés comme précurseurs de radioisotopes médicaux ou comme agents de contraste pour l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pulmonaire. Enfin, la détection dans l’atmosphère de certains isotopes du xénon signe d’éventuels essais nucléaires, contribuant ainsi à la surveillance internationale et à la prévention de ces activités.

Le xénon chez Orano

Chez Orano, on retrouve le xénon à la fois dans le retraitement du combustible irradié et comme matière première au Laboratoire Isotopes Stables. 
Orano sépare chacun des neuf isotopes stables (124 à 136) du xénon naturel grâce à un procédé de centrifugation gazeuse de dernière génération, et est capable d’atteindre un enrichissement à plus de 95% dans chacun de ces isotopes. Cette pureté élevée et cette fiabilité d’approvisionnement permettent de répondre aux besoins de la recherche, de la médecine et de l’industrie. 
Par ailleurs, pendant les opérations de retraitement du combustible irradié, l’opération de cisaillage avant dissolution libère les gaz produits par la réaction de fission en réacteur contenus dans les crayons combustibles. Ces gaz sont composés de gaz radioactifs, dont Orano veille à maîtriser les rejets conformément aux normes de sûreté et aux réglementations environnementales.