9ème retour de déchets vitrifiés vers les Pays-Bas

Un transport ferroviaire de déchets vitrifiés, issus du traitement de combustibles nucléaires est arrivé ce jour sur le site de COVRA aux Pays-Bas. Le convoi, constitué d’un emballage de transport contenant 24 conteneurs de déchets vitrifiés, avait quitté le terminal ferroviaire Orano de Valognes la veille. Il s’agit du neuvième retour de déchets vitrifiés vers les Pays-Bas depuis 2004.

Le transport s’est déroulé dans le respect des réglementations nationales et internationales applicables afin de garantir un niveau élevé de sûreté et de sécurité. Le type d’emballage utilisé est conforme aux normes de sûreté de l’Agence internationale de l’énergie atomique, et est conçu pour assurer la protection des personnes et de l’environnement en toutes circonstances.

Ce retour fait partie d’un contrat signé en 2011 entre Orano et l’électricien néerlandais EPZ portant sur le recyclage de plus de 200 tonnes de combustibles usés en provenance de la centrale nucléaire de Borssele située dans la province de Zélande.

À ce jour, et depuis le premier contrat signé avec EPZ en 1978, plus de 390 tonnes combustibles usés néerlandais ont été livrées sur le site d’Orano la Hague dont près de 385 tonnes ont déjà été traitées, poursuivant ainsi la collaboration à long terme entre les Pays-Bas et la France pour un cycle du combustible nucléaire durable.

Pour rappel, le combustible usé contient 96 % de matières énergétiques valorisables et 4 % de déchets ultimes lesquels sont vitrifiés pour un conditionnement optimisé, sûr, et stable sur le long terme. Le retour des déchets néerlandais s’effectue conformément à la loi française et aux accords intergouvernementaux, prévoyant le retour des déchets nucléaires dans leur pays d’origine.

Ces activités impliquent une étroite coopération entre les parties prenantes des Pays-Bas, de France et de Belgique. Orano est fier de ce succès qui témoigne de la qualité de la coopération industrielle avec son client de longue date aux Pays-Bas, EPZ. Ce partenariat ouvre la voie à l’avenir de la coopération européenne dans le secteur nucléaire, pour une production d’électricité durable, sûre et souveraine sur le continent.