Dès son arrivée sur le site, le combustible est déchargé puis extrait de son emballage, avant de séjourner pendant 7 à 10 ans en piscine pour permettre à celui-ci de baisser en température d’une
part et à la radioactivité de décroître d’autre part. Les combustibles sont ensuite cisaillés avant d’être plongés dans une solution d’acide nitrique chargée de dissoudre les
matières nucléaires. Un atelier chimique se charge alors de séparer les matières recyclables (96% du combustible) des déchets ultimes, non valorisables (4% du combustible).
Les 96% de matières recyclables (uranium et plutonium) sont ensuite expédiées vers d’autres sites d’Orano pour la fabrication de nouveaux combustibles ou entreposées comme réserves stratégiques. Aujourd’hui,
10% de l’électricité nucléaire française est produite grâce au combustible Mox issu du plutonium recyclé. Cette part peut atteindre 25% grâce au combustible URE (uranium de recyclage enrichi) issu
de l’uranium recyclé, puis jusqu’à 40% grâce au multi-recyclage.
1g de plutonium ou 100g d’uranium ou 300g d’uranium appauvri produisent autant d'énergie qu'1t de pétrole
Les 4% de déchets non-valorisables sont conditionnés :
Ainsi, grâce au recyclage, les déchets ultimes sont 5 fois moins volumineux et 10 fois moins radiotoxiques.