La maîtrise de la sûreté

Maîtriser la sûreté dans une installation nucléaire de base (INB) consiste à identifier et analyser les risques pour mettre en place des dispositions visant à éviter les incidents et accidents (prévention), à en détecter les apparitions éventuelles (surveillance) et à s’opposer à leur évolution (limiter les conséquences).

On distingue :

  • les risques d’origine nucléaire et chimique liés aux substances radioactives et chimiques ;
  • les risques d’origine non nucléaires qui peuvent être d’origine interne (liés à l’installation) ou externe (liés aux évènements naturels ou aux activités humaines).

 

Les mesures de maîtrise des risques mises en place sont basées sur les scénarios de référence les plus majorants en termes d’impacts.

 

Des moyens de prévention et une organisation spécifique sont mis en place pour gérer les situations accidentelles, à travers :

  • un plan d’urgence interne (PUI) qui définit les moyens d’alerte, de secours et d’intervention ;
  • un plan particulier d’intervention (PPI) élaboré par la préfecture et qui permet de protéger les populations voisines tout en fournissant des moyens d’intervention complémentaires à ceux déjà présents sur le site.

Un dispositif de sûreté équivalent avec le projet 

L’analyse de sûreté de l’usine Georges Besse 2 actuelle a fait l’objet d’un réexamen périodique transmis à l’Autorité de Sûreté Nucléaire fin mai 2022. C’est sur cette analyse de sûreté que se base la démonstration de maîtrise des risques en situation de projet. En effet, l’extension de l’usine Georges Besse 2 n’entraînerait pas de modification de procédé, et les hypothèses considérées dans l’analyse de sûreté actuelle ainsi que les dispositions de maîtrise des risques associées resteraient inchangées. De plus, l’augmentation des capacités de production ne modifierait pas les conséquences des situations incidentelles retenues dans la démonstration de sûreté.

À la lumière du réexamen de sûreté de fin mai 2022 et considérant que l’extension ne modifie pas les risques identifiés, Orano considère que l’examen des options de sûreté associées à l’extension de l’unité Nord ne remet pas en cause les dispositions existantes de maîtrise des risques. 

La sûreté en phase chantier 

Les travaux d’extension de l’unité Nord seraient réalisés alors que celle-ci sera en exploitation, entraînant des mesures spécifiques à prendre en compte pour gérer la co-activité. Ces mesures feront l’objet d’une analyse menée dans le cadre des études du dossier de demande de modification qui sera présenté en enquête publique.
Usine Georges Besse 2 © Orano - Cyril CRESPEAU
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