L’historique du projet

Le projet Georges Besse 2 (y compris son extension) a déjà fait l’objet d’un débat public en 2004 puis d’une enquête publique en 2006. Compte tenu du contexte international de l’époque, la première demande d’autorisation a porté, en 2006, sur 7,5 MUTS/an avec une possibilité d’étendre à 11MUTS/an en fonction de l’évolution du marché de l’enrichissement, par contre dès le départ l’étude d’impact incluait une capacité de 11 MUTS/an. 
L’Unité de Travail de Séparation (UTS) est l’unité de mesure utilisée comme standard international pour quantifier la production de l’activité enrichissement qui permet d’alimenter annuellement de l’ordre de 70 réacteurs dans le monde.
Construction de l'usine Georges Besse II (GB II) nord. Octobre 2009 © Orano - Nicolas Petitot
Usine d'enrichissement Georges Besse II Nord (GBII Nord) sur site Orano Tricastin © Orano -

En 2022, la crise russo-ukrainienne a fait naître un besoin de renforcement de la souveraineté occidentale relative au marché de l’enrichissement de l’uranium. En effet, les énergéticiens ainsi que les gouvernements occidentaux souhaitent réduire leur dépendance aux matières nucléaires et combustibles exportés par la Russie. Cette évolution du contexte géopolitique a réactivé la mise en œuvre de l’augmentation des capacités de l’usine Georges Besse 2 initialement prévue à la genèse du projet soit 11 MUTS, capacité correspondants à la capacité de l’usine d’enrichissement Eurodif de l’époque arrêtée en 2012.

L’extension aujourd’hui projetée de la capacité d’enrichissement repose sur les mêmes caractéristiques que celles présentées en 2004 et 2006, Orano a donc re-saisi la CNDP (article L121-12 du code de l’environnement). Le 5 octobre 2022, la CNDP a décidé d’organiser une concertation préalable sous l’égide de trois garants qu’elle a désignés.

A l’issue de la concertation, organisée du 1er février au 9 avril 2023, la CNDP a désigné un garant pour accompagner l’étape de concertation continue qui vise à poursuivre l’information et le dialogue jusqu’à l’enquête publique (article L121-14 du code de l’environnement).

La prochaine étape concerne l’enquête publique qui se tiendra du  29 mars au 30 avril 2024.

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