Tout savoir sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE)

Un débat public sur la transition énergétique a mobilisé experts et citoyens entre le 19 mars et le 30 juin 2018. Dans son discours sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), qui fixe les priorités d’actions des pouvoirs publics dans le domaine de l’énergie dans les 10 prochaines années, le Président de la République a rappelé que la priorité environnementale absolue est la lutte contre le dérèglement climatique. Il a fixé comme objectif la décarbonation totale de la France d’ici 2050 en s’appuyant sur des sources d’énergie bas carbone.
ppe_header_decodage Centrale nucléaire de Saint Alban, France © Orano,GEOFFRAY YANN

Le nucléaire : une source d’électricité puissante, sécurisée, décarbonée et compétitive

Grâce au nucléaire et à l’hydraulique, la France dispose d’ores et déjà d’une électricité compétitive et bas carbone à plus de 95 %. C’est le pays industrialisé le moins émetteur de CO2 par habitant (4,6 tonnes par habitant, près de 2 fois plus en Allemagne). La France fait partie des 6 pays ayant déjà atteint l’objectif fixé par le GIEC1 pour la décarbonation de leur électricité en 2050.

1Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat
Classement carbone

Le GIEC classe au niveau mondial le nucléaire parmi les énergies bas carbone, avec des émissions comparables à celles de l’éolien

Au niveau mondial, le nucléaire est la première source d’électricité bas carbone (40% de la production bas carbone), les centrales nucléaires en exploitation permettant d’éviter chaque année l’équivalent de la production de CO2 de 400 millions de voitures.  
un coup de main

Le récent rapport du GIEC publié en octobre par 90 chercheurs de 40 pays va également dans ce sens : il est indispensable de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C pour rester dans un monde viable alors que les rejets de CO2 sont à nouveau en hausse. Le GIEC a défini 4 scénarii pour rester en-deçà de cette hausse : dans ces 4 scénarii, le nucléaire n’est pas la seule solution mais reste indispensable. Ainsi, si la tendance actuelle se poursuit, le respect des objectifs climatiques nécessitera de multiplier par six les capacités nucléaires mondiales.

Le nucléaire reste le socle de la production d’électricité en France

L’enjeu pour notre pays est de maintenir demain une production électrique bas carbone, compétitive (33 € MWh, 2 fois moins chère qu’en Allemagne pour les ménages) et capable de fournir en continu l’énergie pour se déplacer, se chauffer, s’éclairer et travailler.
Dans ce contexte, le nucléaire, 3ème filière industrielle française qui emploie plus de 220 000 salariés, restera le socle de la production d’électricité en France à hauteur de 50 % en 2035. 
Le Président de la République a annoncé l’objectif de parvenir à 50 % d’énergie nucléaire en 2035, ce qui induit la fermeture de 12 réacteurs d’ici 2035 (hors Fessenheim) : 4 à 6 d’ici 2030, les autres entre 2030 et 2035 tout en rappelant qu’il s’agit d’une trajectoire qui pourra être revue notamment en fonction de la réduction des émissions de CO2, de l’évolution du prix de l’électricité et de la sécurité d’approvisionnement
Le Président a demandé à EDF que soit élaboré d’ici 2021 un programme pour le développement d’un nouveau nucléaire en précisant que l’EPR fait partie du bouquet technologique pour demain. 

La filière de traitement-recyclage confirmée pour la gestion des combustibles usés

Concernant le cycle du combustible, et plus précisément le recyclage, le Ministère de la Transition Energétique et Solidaire a confirmé le choix du traitement-recyclage pour la gestion des combustibles usés.

Le recyclage permet de diviser par 5 le volume des déchets les plus radioactifs et permet de les gérer en toute sûreté. Il contribue à l’économie des matières premières : en France, 10% de l’électricité nucléaire provient du MOX, un nouveau combustible fabriqué à partir de matières recyclées.

1 ampoule Sur 10 au MOX
Orano investit et innove dans le recyclage : le groupe prévoit d’utiliser davantage de combustible MOX dans le futur. Cela permettra d’atteindre presque 30% d’électricité nucléaire fabriquée à partir de matières recyclées.  
L’utilisation du combustible MOX sera bientôt testée dans de nouveaux réacteurs. Actuellement chez EDF, seuls des réacteurs de 900 MW utilisent du MOX. Un programme pour le moxage de réacteurs 1300 MW va être mis en place, avec l’accord du gouvernement et d’EDF. 
Orano continuera d’investir dans ses plateformes industrielles localisées en France : plus de 300 millions d’euros d’investissements par an. Ceci afin de fournir les matières nécessaires à la production d’électricité et de permettre le recyclage et la bonne gestion des déchets. Les usines d’Orano sont localisées en France, elles contribuent au développement de l’industrie française (plus de 10 000 emplois qualifiés directs et indirects) et au solde positif du nucléaire pour la balance commerciale (+ 6 milliards d’euros). Ces investissements permettront également de maintenir les compétences en France. 

 

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