Orano - Rapport Annuel d’Activité 2024 112 4 INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ Des enjeux sociétaux et environnementaux ancrés au cœur de la stratégie INFORMATIONS EXIGÉES PAR LES ESRS PARTIELS OU MANQUANTS Points de données publiés sur un périmètre partiel Points de données non publiés E Variation d’eau stockée (E3-4>28d) Part de contenu recyclable dans les produits (%) (E5-5>36c) Part de contenu recyclable dans les emballages (%) (E5-5>36c) S Ratio de rémunération annuelle totale (moyenne non pondérée) (S1-16>97 b, calculé sur la base de 71 % des effectifs) Écart de rémunération entre les hommes et les femmes (%) (S1-16>97 b, calculés sur la base de 71 % des effectifs) Montant total des amendes, des pénalités et de l’indemnisation des dommages résultant des incidents et plaintes liés à la discrimination (S1-17>104 a) : uniquement sur le périmètre France Nombre de décès de collaborateurs imputable à une maladie professionnelle (S1-14>88 b) Nombre de décès de collaborateurs d’entreprises extérieures imputable à une maladie professionnelle (S1-14>88 b) G 4.1.1.2 Publication d’informations relatives à des circonstances particulières Horizons temporels Le groupe utilise les horizons temporels suivants : court terme (1 an), moyen terme (3 ans), long terme (5 ans). Certains IRO ont été évalués sur une temporalité de 10 ans. Les risques physiques liés au changement climatique sont évalués a minima à 2050. Estimations concernant la chaîne de valeur Le groupe inclut les émissions de sa chaîne de valeur dans ses émissions scope 3 amont et aval. Il utilise les facteurs d’émission physiques et monétaires de référence (ADEME, Ecoinvent…). L’utilisation de facteurs d’émission monétaires standard sur plus de 50 % des émissions du scope 3 amont génère une incertitude forte sur ce résultat, cohérent avec les pratiques de place constatées. Orano travaille sur une meilleure quantification en physique de ses intrants et avec ses principaux fournisseurs pour obtenir des facteurs d’émission plus représentatifs des biens et services achetés. Sources d’incertitude quant aux estimations et aux résultats La grande majorité des indicateurs de cet état de durabilité sont basés sur des données réelles à la fin de l’exercice et sans hypothèse. La nature et la portée des estimations mises en œuvre ou limitations de périmètre de collecte opérées au cas par cas sur certaines données sont explicitées dans chaque tableau sous la rubrique « Précisions méthodologiques ». Les principales sont mentionnées ci-après. Sur l’exercice 2024, certaines données relatives aux filiales nigériennes sur lesquelles Orano a constaté fin 2024 une perte de contrôle opérationnel, ont également fait l’objet d’hypothèses sur la base des données 2023, de référentiels internes et de dires d’experts. Les émissions de gaz à effet de serre liées au scope 3 sont par nature sujettes à beaucoup d’incertitude de par la complexité des différents postes ainsi que par les hypothèses méthodologiques utilisées. Le cas échéant, les données d’activité, souvent fournies par des tiers, peuvent être incomplètes ou imprécises, ce qui affecte la précision des estimations. De plus, les facteurs d’émission, qui convertissent les données d’activité en émissions de CO2, sont euxmêmes sujets à des variations selon les sources et les contextes d’application. Les conventions et méthodologies adoptées, telles que les facteurs d’émission monétaires, introduisent également des marges d’erreur significatives. Par nature, les émissions du scope 3 couvrent une large gamme de catégories, incluant les biens et services achetés, les déplacements professionnels, et l’utilisation des produits vendus, chacune comportant ses propres incertitudes. Enfin, l’absence de consensus sur certaines pratiques de comptabilisation et les évolutions réglementaires constantes sont également une source de complexité et d’incertitude à l’évaluation globale des émissions du scope 3. Dans ce contexte, le groupe a fait ses meilleurs efforts pour être conforme aux meilleures pratiques et méthodologies de place, de manière cohérente dans le temps. S’agissant du plan de transition du groupe pour l’atténuation du changement climatique, il vise à permettre une compréhension des efforts d’atténuation passés, actuels et futurs afin de garantir la compatibilité de sa stratégie et de son modèle économique avec la transition vers une économie bas carbone. Il est entendu néanmoins qu’il n’existe pas à ce jour de consensus sur des cibles ou trajectoires de réduction des émissions de gaz à effet de serre déclinées au niveau d’une entreprise (les objectifs étant fixés au niveau des États) et qui puissent permettre de garantir la compatibilité d’une stratégie avec un scénario limitant le réchauffement de la planète à 1,5 C° conformément à l’Accord de Paris (voir Section 4.2.1.4). Les indicateurs relatifs aux quantités de déchets radioactifs produits en France en 2024 sont estimés sur la base des données 2023 et d’une activité similaire entre les 2 années.
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