La Hague

Le traitement et recyclage du combustible usé

Orano la Hague est aujourd’hui leader mondial dans le domaine du recyclage des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires du monde entier. Le site propose des prestations de recyclage des matières radioactives en vue de leur utilisation future dans de nouveaux combustibles.

55
Près de 55 ans d’expérience industrielle
4 000
collaborateurs Orano et 1000 prestataires
300
ha de superficie du site
1 021
tonnes de combustible usé traitées (2021)

Actualités la Hague

© Orano

Visite immersive la Hague

Orano la Hague : numéro 1 mondial du recyclage de matières nucléaires

Un acteur de référence disposant d'une expertise unique

Premier site industriel de ce type au monde

Siège de l’ensemble des activités de recyclage du groupe Orano, le site de la Hague propose à ses clients français et étrangers des solutions pour réutiliser les 96 % de matières valorisables contenues dans leurs combustibles usés et conditionner de façon sûre les 4% de déchets ultimes.

La première étape du recyclage réalisée sur le site consiste à séparer, récupérer et conditionner les différentes matières constituant le combustible. Ces matières réutilisables sont ensuite expédiées vers d’autres sites d’Orano pour  la fabrication de nouveaux combustibles ou entreposées comme réserves stratégiques.
 

Une présence forte à l’international

Si avec ses 56 réacteurs la France est le principal client d’Orano la Hague, l’usine travaille également avec de nombreux pays comme l’Allemagne, le Japon, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas ou, encore, l’Italie.
 

Plus de 38 000 tonnes de combustibles usés traitées depuis 1976.

Des opérations automatisées et conduites à distance
Dès son arrivée sur le site, le combustible est déchargé puis extrait de son emballage à l’aide de ponts et d’équipements automatisés, dans des salles dont les murs de béton mesurent 1,20 mètre d’épaisseur qui constituent une barrière de protection face à la radioactivité.

L’entreposage en piscine
Le combustible va séjourner en piscine, pendant 5 à 7 ans en moyenne, sous 9 mètres d’eau en attendant d’être traité, et permettre à celui-ci de baisser en température d’une part et à la radioactivité de décroître d’autre part.

 

Après avoir séjourné en piscine, les combustibles sont cisaillés avant d’être plongés dans une solution d’acide nitrique chargée de dissoudre la matière nucléaire. Un atelier chimique se charge alors de séparer les matières recyclables des déchets ultimes, non valorisables (Produits de fission).

Les produits de fission sont calcinés, puis mélangés à du verre en fusion et coulés dans des conteneurs en inox afin d’offrir un conditionnement sûr et stable pour plusieurs dizaines de milliers d’années. Les déchets de structure métallique issus du cisaillage des éléments combustibles (embouts métalliques des combustibles, coques, etc.) sont conditionnés par compactage grâce à une presse de 2 500 tonnes et mis en conteneurs.

Des projets majeurs pour assurer la pérennité du site

Le projet NCPF « Nouvelle unité de Concentration des Produits de Fission »
Le projet NCPF vise le remplacement des évaporateurs existants par de nouveaux équipements sur deux ateliers d’extraction qui assurent la séparation de l’Uranium, du Plutonium et des Produits de Fission.

1,6
c’est le montant en milliard d’euros dédiés à l’investissement sur 8 ans pour l’activité Recyclage.

De nouvelles capacités d’entreposage
Autre projet majeur, la réalisation de nouvelles extensions en vue d’augmenter les capacités  d’entreposages de conteneurs de déchets : une nouvelle alvéole d’entreposage des  déchets vitrifiés a été mise en service en janvier 2018 et les travaux de terrassement de l’extension d’entreposage des déchets compactés ont commencé en 2020.​

 

+ de 1 000
collaborateurs et plus de 300 prestataires ont été mobilisés sur les grands projets d’investissement du site en 2019.

La sûreté, une priorité absolue

Un site sous très haute surveillance
Surveillé et sécurisé 24h/24, le site est protégé par des équipes d’intervention armées. Il bénéficie aussi d’une couverture radar permanente, et d’une interdiction de survol à moins de 2 000 mètres d’altitude et 3 km de rayon.

D’importantes capacités d’intervention humaines et matérielles
Le service « Protection Site et Matière » s’appuie sur des équipes d’intervention formées aux différents risques spécifiques du site : incendie, chimique ou radioactif, etc. Pour optimiser les réactions face à une situation de crise, le personnel participe régulièrement à des simulations et à des exercices.

 

Plus de 500 personnes sont dédiées à la sûreté et la sécurité sur le site Orano la Hague.
En cliquant sur « J'accepte les cookies », vous acceptez l'utilisation des cookies pour améliorer la navigation sur le site, analyser son utilisation et établir des statistiques. Pour plus d’informations, lisez notre Politique Cookies dans nos mentions légales